mercredi 8 août 2012

Le retour:

Rose Blanche:

Sachant que nous revenions de Terre-Neuve par Channel-Port-aux-Basques, nous avions gardé pour ces dernières journées la visite du phare de Rose Blanche.

Il s'agit du dernier phare de granite encore debout à Terre-Neuve... et, c'est le plus beau de tous les phares que nous ayons vu. Il a été construit en 1871 et protégeait les pêcheurs et les voyageurs de cette partie du sud-ouest de Terre-Neuve. Bien que très simple, une impression de majesté se dégage du phare et de son site.

Le phare Rose Blanche tout en granite

Nous y serions resté!



La pierre blanche qui se compose surtout de quartz était visible pour les navigateurs.


La route pour s'y rendre nous donne des paysages différent à chaque tournant, et il y en a, des tournants.
À un détour du chemin

Les Tables Mountains



Le départ:

Une température chaude et un léger brouillard de mer ont salué le matin de notre départ.

Un dernier regard vers Port-aux-Basques: son phare et son église


En conclusion:

Terre-Neuve est un endroit qui vaut la peine d'être visité. Mais il y a beaucoup de route à faire et on doit sans cesse revenir sur ses pas pour aller d'un point d'intérêt à un autre. Cependant, sa flore, sa faune et ses paysages nourrissent notre besoin de toujours vouloir en voir et en connaître plus.
Les Terre-neuviens sont en général très accueillants et sympathiques.
Selon nous, l'industrie touristique gagnerait à être davantage développée. Des aires de repos et plus de campings seraient à notre avis un plus, apprécié par à peu près tout le monde car de plus en plus d'américains du sud viennent y passer leur été en caravane ou en solo.

J'espère que vous avez apprécié ce blog sur Terre-Neuve qui se voulait instructif et divertissant!

À la prochaine!


Monique et Yvan (on the road)



vendredi 3 août 2012

St-John's (2e partie):

La ville:

St-John's est souvent représenté par ses petites maisons colorées, laissez-moi vous montrer à quel point c'est vrai.
Une vue colorée de St-John's: couleurs et côtes!

Les habitants de cette ville se font un devoir de conserver un cachet coloré à leurs maisons. Un règlement municipal oblige même les nouvelles constructions à respecter cette caractéristique.

Petites maisons bien conservées de St-John's

La rue Georges est sans contredit «la» place à la mode, spectacles et festivals se succèdent tout l'été de jour comme de nuit. On y retrouve de petits pubs irlandais, des scènes, des brasseries, et beaucoup d'animation. Les stationnements sont un peu plus difficile à trouver, cependant. Le secret, se trouver un parc même s'il faut marcher un peu!


Micro-brasserie située sur la rue Georges

Quidi Vidi:

Véritable perle que ce petit village de pêcheurs à même St-John, De petites maisons, de petites rues très étroites... et un petit port de pêche unique!

Port de pêche de Quidi Vidi

Se passe de commentaires!

Et que dire de sa micro-brasserie... certaines de ses bières sont faites avec de l'eau de icebergs. On a survécu à la visite et à la dégustation!
Quidi Vidi vaut vraiment le détour!

Le kilomètre «zéro»:

Qui ne m'a pas entendu dire que l'une des raisons pour aller à Terre-Neuve était de poser le pied sur l'autre bout de la route Trans-canadienne puisque l'an dernier, on avait fait touché le premier kilomètre (ou dernier, c'est selon), à Victoria!
Hé bien, ce ne fut pas facile. Après de  multiples recherches, on a finalement trouvé. Ce n'est pas un parc et un monument comme à Victoria, mais une simple place avec une rose-des-vents au centre-ville. Elle est située entre l'hôtel de ville et le (tenez-vous bien) Mile-One Center, et, comme dans Da Vinci Code, on la trouve juste sous nos pieds! 

Me voici enfin sur le fameux «Mile-One» de St-John's


Nous amorçons déjà le chemin du retour pour prendre le traversier à Channel-Port-aux-Basques. Nous profiterons de ces quelques 900km du retour pour admirer encore la diversité des paysages, pour peu que la brume de mer nous en laisse la chance et pour aussi voir des endroits que nous avions
mis de côté pour justement les faire au retour.


jeudi 2 août 2012

St-John's, Terre-Neuve (partie 1):


Le Cape Spear

Le Cape Spear est le point le plus à l'est de l'Amérique. Il est doté du plus ancien phare encore debout de Terre-Neuve et Labrador. Il date de 1836. Un nouveau phare l'a remplacé depuis 1955.
Dans l'ancien phare, on peut voir comment vivaient les gardiens de phare et leurs familles.

À l'arrière, l'ancien phare et le nouveau à l'avant

La vue imprenable de Signal Hill qu'avaient les gardiens du phare


La salle où étaient entreposés les drapeaux codés


Durant la guerre de 39-45, on y a installé des troupes et des canons pour protéger les convois en route vers l'Europe contre les sous-marins allemands. Les bunkers s'y trouvent toujours.


L'un des trois bunkers et son canon


Le site est beau et grand, des sentiers le sillonnent dans toutes les directions. On y a vu plusieurs baleines et de nombreux oiseaux. De plus, on y a une superbe vue sur Signal Hill.

Signal Hill:

Signal Hill offre à son tour une vue imprenable sur St-John's et son port.

Les canons de la Reine protègent le port de St-John's


C'est aussi là que Marconi a reçu le premier signal de télégraphie sans fil au monde.

La tour où Marconi a reçu le premier signal sans fil

C'est sur ce site qu'a été aménagé depuis le 18e siècle la défense du port de St-John. Les bateaux accèdent au port par un étroit chenal que protège le fort Amherst.

Le fort Amherst (au fond) protège l'étroit chenal du port de St-John's


mardi 31 juillet 2012

Le Cap Ste-Mary's


Le Cap Ste-Mary's est une réserve écologique situé tout au bout d'un petit chemin, lui-même situé tout au bout d'un estuaire dans la presqu'île d'Avalon.

On y rencontre une colonie de fous de bassans, des guillemots, des macareux...

Tous ces petits points blancs sont des fous de bassans


Une parade nuptiale


Quelle majesté!


Des parents et leurs bébés

Il n'y a rien à dire de plus, c'est un endroit à ne pas manquer!

Les Îles de St-Pierre et Miquelon


Nous avons choisi une excursion d'une journée: départ du bateau à 7.15hres et retour à 14.30hres (15hres, heures de l'archipel). La majorité des passagers avaient aussi choisi une excursion d'une journée.
Les deux traversées ont été plus longues que prévues (1.45hre et 1.55hre au lieu de 1.35hre), les vents et les vagues qui en résultaient en ont été la cause.
À première vue, c'est un joli village de maisons colorées sur une île de roches

Un premier regard sur l'Île de St-Pierre

En y mettant le pied, nous constatons que (pour qui est déjà allé en France) c'est un typique village français: mêmes voitures, mêmes coutumes, même accent, même fonctionnement.

La maison de la gendarmerie


Nous avons pris un tour guidé de l'île, ce que nous recommandons. On nous a très bien expliqué le vécu de ces habitants.
Il faut savoir que le prix à payer pour la France est très élevé pour tenir l'île à jour. Autrefois la morue était un élément commercial important, alors qu'aujourd'hui, les quantités ont diminué à un tel point que cette pêche est pour ainsi dire nulle. 75% des îliens sont des fonctionnaires et pour les autres, plusieurs vivent du tourisme ou sont entrepreneurs. Une très faible proportion vit encore de la pêche au homard et de la culture de moules. Les gendarmes et les enseignants viennent de France pour des mandats de 3 ans.
Ils sont 6000 habitants sur St-Pierre et 600 sur Miquelon... et ils ont 5000 voitures et 1 station service!


La Cathédrale St-Pierre

Aller en territoire français sans un sandwich?
                                         



jeudi 26 juillet 2012

La Péninsule de Bonavista


Quel bel endroit!

Tout au bout, il y a a le Cap et son phare, c'est à voir! Des falaises, des rochers sillonnés de sentiers qui mènent à toutes sortes de points de vue . Il faut s'arrêter et prendre le temps de contempler tout ce que ce panorama nous offre.

                                         Le phare de Bonavista

                                         Quel magnifique paysage!

Après une recherche infructueuse pour trouver un camping...(les caravanes américaines de 25 véhicules, classes A et fifth wheel sur un terrain de 30 emplacements... et il ne reste plus beaucoup de place pour les autres). À date, nous avons rencontré 3 de ces caravanes. La péninsule de Bonavista étant moins équipé qu'ailleurs en camping, c'est le seul endroit où nous avons connu de ces problèmes, (problèmes qui n'en sont pas vraiment avec notre véhicule).

                                     Ce sont deux des baleines qui ont agrémenté notre souper

Nous avons donc passé la nuit dans le stationnement du phare. WOW!!! nous avons soupé tout en observant le spectacle de 6 baleines juste devant nous. Nous y avons vu un renard noir et roux au coucher du soleil et des oiseaux grands chevaliers à notre lever.

                                         Un renard sur fond de coucher de soleil

À Bonavista, on trouve la réplique du Matthew, le bateau de John Cabot, et son centre d'interprétation qu'il vaut la peine de voir. Il faut savoir que c'est à Bonavista qu'il a touché terre en 1497.

En continuant notre visite, toujours vers la pointe, il ne faut pas manquer Elliston et ses rochers où on peut observer des sternes et des macareux (ou puffins), oiseau emblème de Terre-Neuve.

                                         Une colonie de macareux (puffins)

                            Celui-ci, c'est pour Julianne et Évelyne de la part de Grand-Papounet

Nous aurions aimé faire la Skerwink Trail, l'un des sentiers pédestres les plus renommés, mais le vent (ils le fabriquent à Terre-Neuve), la pluie et la brume de mer nous ont fait changer nos plans, il n'est pas dit que nous n'y reviendrons pas lors du chemin du retour.

Notre prochaine étape sera Fortune pour prendre le traversier vers St-Pierre et Miquelon.

dimanche 22 juillet 2012

Twillingate


Ici, nous n'avons pas grand chose à dire! Étant la capitale mondiale des icebergs... sans icebergs! Selon la carte mise à jour par les chercheurs de ces montagnes de glace, http://www.icebergfinder.com/iceberg-map.aspx   ils se trouvent beaucoup plus au nord.

Nous nous sommes promenés dans de petites routes et nous avons trouvé de très beaux paysages et de beaux sentiers de randonnée.

Coucher de soleil sur Twillingate

Au détour d'un sentier de marche vers Durrell

Près du phare de Long Point

                                                        Port de pêche de Twillingate                         

samedi 21 juillet 2012

Saint-Anthony et l'Anse-aux-Medows


Nous sommes remontés vers le Nord en suivant la côte. De petits villages de pêcheurs se succèdent tous différents les uns des autres. Certains sont fouettés par les vents, d'autres plus abrités. Notre coup-de-coeur de ces villages est Criquet-et-St-Lunaire (je ne savais pas qu'il y avait un St-Lunaire...) sur la route qui mène à l'Anse-aux Medows.

                                                   Criquet-St-Lunaire

À St-Anthony, nous avons traversé le village pour nous diriger vers le Cap du même nom, près du phare d'où on peut observer des icebergs... et on en a vu 2. Nous y sommes retournés le lendemain prendre notre petit-déjeuner et on a vu un autre iceberg!

                                                       La vue en déjeunant

Nous avons dû nous reprendre par 3 fois pour la croisière aux baleines et aux icebergs, le brouillard empêchait toute visibilité. Finalement, vendredi matin, malgré le vent, le bateau a pu prendre la mer mais ne pouvait se rendre jusqu'au iceberg choisi par le capitaine car les conditions pouvaient présenter un danger. Mais on a vu notre 4e montagne de glace mais de loin. C'était quand même très impressionnant.

                                         Magnifique iceberg que nous aurions aimé approcher

L'Anse-aux-Medows mérite d'être visitée. On nous explique très bien comment et pourquoi des Vickings on visité cette partie de Terre-Neuve. Une visite de leur village recréé en vaut la peine... même sous la pluie. Nous avons été impressionnés par les installations.

                                            Maison Vicking de l'Anse-aux-Medows

Nous reprenons la route vers Twillingate.

mercredi 18 juillet 2012


Parc Le Gros Morne (partie Nord)




Le Parc en lui-même est très beau et diversifié du point de vue de ses paysages. Il y a des montagnes, donc des montées et des descentes… Le mont Gros Morne lui-même culmine à 806 mètres. Le sentier pour y avoir accès est de 16 km, nous avons passé notre tour!

Toute la route côtière est jalonnée de petits villages de pêcheurs, Norris Point en est un.
                                     Vue de Norris Point, de Bonne Bay et de Woody Point


Les campings nationaux sont très bien. Ils sont sans service mais disposent de toilettes et de douches pour la plupart. Les sites sont grands et intimes. Avec la passe annuelle, ils reviennent à environ $18.60 la nuit. La passe est vite rentabilisée et valide pour 1 an dans tous les parcs ou sites nationaux.

Nous avons réservé une croisière sur le Western Brook Pond. Il s’agit d’un grand lac intérieur creusé dans le roc par des glaciers. C’est en fait un fjord intérieur où l’eau ne se recycle qu’une fois aux 15 ans (comparativement à 7-8 fois l’an pour un lac régulier). Il y a peu de poissons car le taux d’acidité et la très basse température de l’eau n’y sont pas favorables.
                                                L'étang de Western Brook et son fjord

Bon, revenons à notre excursion! Choyés par le beau temps depuis notre arrivée, nous avons goûté aux pluies et au brouillard marin de Terre-Neuve, avec le sourire quand même!

Pour se rendre à l’étang Western Brook, il faut marcher un 3km assez facile pour aller et autant pour revenir…  Nous l’avons fait sous la pluie et le vent. Le sentier traverse des marécages, des tourbières, des boisée de tuckamores (cherchez!) et de très belles fleurs sont présentes partout.
                                         Randonnée sous la pluie à travers les tuckamores

La croisière s’est aussi faite sous la pluie assis en haut du bateau non couvert!!!  Mais quel spectacle, nous n’aurions changé de place pour rien au monde! Voyez notre sourire et il n’est pas feint!
                                                Hé oui, c'est un sourire et c'est de la pluie!

Nous sommes revenus au Safari-Condo dégoûtants mais heureux, on s’est changé et on a mis à sécher, comme on a pu!

Toute notre journée fut une expérience TRÈS enrichissante sur tous les aspects, croyez-moi!

mardi 17 juillet 2012

Le Parc du Gros Morne, (partie sud)


Le Parc du Gros Morne est séparé, en son milieu, par un bras de mer appelée la «Baie Bonne Bay». La route 431 nous permet de parcourir la partie sud et de profiter de magnifiques paysages. Nous l'avons suivi jusqu'à Trout River, on se serait cru dans un autre monde: des montagnes usées par le temps, des vallées formées par la fonte des glaciers et la mer qui nous surprend à certains tournants, quelquefois à son naturel et d'autres fois par de jolis villages de pêcheurs.


Le port de Trout River

Le Parc du Gros Morne est sillonné par de nombreuses randonnées pédestres, certaines faciles, d'autres plus difficiles, des plus longues, des plus courtes, mais toutes avec des paysages différents et des découvertes souvent impressionnantes. Nous avons fait la Tableland Trail, un 4 km aller-retour, à travers un paysage de roches où la couleur rose domine. Les Tables sont des formations montagneuses usées par l'érosion. Notre sentier se situait dans la vallée formée entre ces montagnes. L'eau de ses ruisseaux est tellement pure qu'on pouvait la boire sans crainte!



Une eau si pure qu'on pouvait la boire


Table Land

Nous avons quitté la partie sud tout en continuant de profiter de ses splendides paysages.

Les routes ici sont belles et pas très achalandées. La conduite est agréable.

Prochain blog: la partie Nord du Gros Morme.

samedi 14 juillet 2012

Nous sommes sur l'Île!


Notre traversier

Après plusieurs longues heures de route pour traverser le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, nous avons pris le traversier à North-Sydney en direction de Port-aux-Basques. Une très belle traversée, la mer était calme!

L'arrivée à Terre-Neuve


Nous nous sommes rendus à Stevenville pour visiter la péninsule de Port-au-Port, berceau de la francophonie terre-neuvienne. Les francophones y sont aujourd'hui absents, mais le paysages sont magnifiques!

                                                             Une baie près de Stevenville

La prochaine page du blog devrait concerner le Parc National du Grand Morne!

À bientôt!