Winnipeg

Après bien des péripéties avec cet indispensable mais combien frustrant outil qu'est l'Internet, me revoici avec vous.

Quand on traverse au Manitoba, un incontournable à voir et à revoir est la ville de Winnipeg et sa fameuse place appelée La Fourche située au confluent des rivières Rouges et Assiniboine. 

De cet endroit, on peut entreprendre une randonnée urbaine d'environ 3km, qui nous mène par le superbe pont Provencher vers le quartier français de St-Boniface et l'Esplanade Louis Riel.

La cathédrale de St-Boniface toute en pierre a été détruite par le feu en 1968. Ils en ont conservé le portique et le mur de devant. Les autres murs ont servi de support pour la construction de la nouvelle cathédrale avec un agrèable mélange de moderne et traditionnel.

Qui dit St-Boniface, dit Gabrielle Roy. Qui n'a pas déjà lu un de ses livres? Au moins à l'école secondaire? Nous sommes passés devant sa maison mais malheureusement, nous étions en dehors des périodes de visite.

La Fourche est considérée comme un lieu historique où se retrouvaient les explorateurs et les colonisateurs de l'Ouest canadien ainsi que plusieurs tribus amérindiennes. Plusieurs plaques, monuments et places soulignent l'importance de ces rencontres.

On continue de rouler ver l'Ouest. Prochaine étape: la Saskatchewan.

En passant, il ne sera pas dit que je n'aurai pas vu de lilas cette année!

On finit l'Ontario

C'est long, l'Ontario! Plus de 2200km!

Donc, en ce 4ème matin assez frisquet, à peine 6 degrés, nous nous dirigeons vers Thunder Bay. 

Premier arrêt au Mémorial de Terry Fox, ce jeune unijambiste atteint de cancer et qui avait entrepris la traversée de Canada à pieds. Il avait dû arrêter son voyage à Thunder Bay à cause de la reprise de son cancer. Il en ést décédé mais il est resté un héros pour de nombreux canadiens. L'autoroute où il a couru ses derniers kilomètres s'appelle maintenant: "L'Autoroute du Courage".

Nous arrêtons ensuite aux chutes Kakabeka. C'est un parc provincial avec camping bien aménagé avec ses sentiers et promontoires. Il est facilement accessible de la route.

Il est important aussi de se rappeler au changement de fuseau horaire. L'Ontario, étant très long à traverser...(et là je me répète mais ça fait du bien), le changement d'heure s'effectue avant la ligne de séparation de cette province avec le Manitoba. Pour nous, c'était notre second passage à ce point mais pour nos compagnons de voyage, l'étape en valait la peine.

Toutes ces journées pour nous amener finalement au Manitoba.

Je voudrais ajouter, pour ceux qui ont pitié de nous à cause de la température froide tout au long du lac Supérieur, que sitôt passé Thunder Bay, le mercure a changé du tout au tout. De Winnipeg, d'où j'écris ces lignes, il fait un temps très estival, soit 26 de jour et environ 14 la nuit, donc très agréable et confortable.

Vers l’Alaska 2015,

Le 20 mai 2015

C’est dans une atmosphère teintée de fébrilité que nous entreprenons ce voyage dont nous rêvons depuis belle lurette.

Ce mercredi matin du 20 mai, il fait 9^○ au thermomètre et il vente comme on dit, «à écorner les bœufs », mais, qui ne risque rien n’a rien. Au moins, il y a un peu de soleil! Alors, nous, Monique et Yvan prenons la route!

Nous retrouvons nos amis, Élisabeth et Gaétan au point de rendez-vous et nous partons pour la Grande Aventure. Je vous assure que la Bachmobile et Venus se font brasser sur la route, ce n’est pas aujourd’hui qu’on fera des économies d’essence!

Un premier arrêt à la frontière de l’Ontario, notre première province qu’on prévoit traverser en 4 jours (c’est long, l’Ontario!).

Nous arrivons sur l’heure du souper à la Marina de North Bay, sur le lac Nipissing. Ce sera un premier dodo en « boondocking ». C’est très venteux mais on marche quand même sur la promenade en bord de lac accompagnés d’un superbe coucher de soleil.

 

La prochaine étape sera Sault-Ste-Marie, sur les bords du Lac Supérieur. Nous faisons arrêt à Sudbury pour voir le fameux 5 cents géant, tout en nickel, emblème de la ville. À Sault-Ste-Marie, les anciennes écluses valent la peine d’être vues. Elles sont gérées par Parc Canada. Elles font la transition entre le Lac Supérieur et le Lac Huron et servaient surtout à éviter les rapides. Elles servent encore aujourd’hui pour les bateaux de plaisance, les plus gros bateaux eux, passent plutôt du côté américain.

 

Vous ais-je déjà parlé du vent? Oui? Vous ais-je dit à quel point il était froid? Non? Ben, il EST froid. Et l’explication est que, selon la guide, le Lac Supérieur est encore à 80% aux prises avec de la glace. Cela ne nous a pas empêché d’aller marcher le long desdits rapides et de passer sous le pont qui fait le lien avec les Étâts-Unis.

 

À notre 3^e journée, nous aurons la preuve de la couverture de glace avec photo à l’appui. De plus, ici, la saison est 1 mois en retard sur nous en Estrie.

 

 

Puis-je rajouter qu’il vente encore? Et que les nuits sont froides? Mais ne craignez rien, nous sommes prêts à affronter bien des intempéries et avec le sourire!